Hier soir, j’ai regardé le début du concert sur Arte. Je me suis arrêté après Wang, parce que le ténor qui suivait est, pour moi, sans intérêt (voix sans couleur, froideur, monotonie). Un ténor, ce ne sont pas des aigus stridents. Yuja Wang, devenue femme, a été à son image, l’image de son visage où la musique vit si intensément que le son n’est même pas obligé. Dommage que le chef qui a tant de succès au MET, alterne les mièvreries et les coups de poings. Le Concerto pour piano n°1 de Tchaïkovski, c’est Horowitz-Toscanini ou Richter-Karajan. Hier soir, c’était Wang, la pianiste d’aujourd’hui que je préfère avec Martha Argerich. Ce concert, le premier du Philharmonique de Vienne - aux pâles sonorités - à l’Opéra de Paris, était le produit d’une succession très inégale d’artistes peu aidés par un chef sans conviction.

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