16 décembre 2024

vu hier, dimanche 15 décembre, sur classica, de 14h07 à 18h23…


 

 

Einstein on the Beach est un opéra du compositeur minimaliste Philipp Glass, mis en scène par Robert Wilson et chorégraphié par Lucinda Childs. Cette œuvre a été présentée pour la première fois en 1976 au Festival d’Avignon, en France. Avec sa durée d’environ quatre heures et demie, Einstein on the Beach est le premier et le plus long opéra du compositeur. Le titre de l’œuvre semble faire référence au roman On the Beach (1957) de Nevil Shute, et se déroule après la décimation de la planète par une guerre atomique. Rompant avec les codes de l’opéra traditionnel, Einstein on the Beach ne présente ni trame narrative ni personnages nommés. Le libretto de l’œuvre est composé de notes de solfège, de chiffres et d’extraits de poèmes, et comprend notamment des textes signés Christopher Knowles, Samuel M. Johnson et Lucinda Childs. Les quatre actes de cet opéra sont reliés par des interludes appelés « Knee Plays ». L’œuvre compte plusieurs références aux théories d’Einstein sur le temps, l’espace et la relativité, notamment par l’apparition de trains, une métaphore utilisée par Einstein dans sa théorie de la relativité. La musique est interprétée par The Philipp Glass Ensemble, sous la direction de Michael Riesman, et met en scène Antoine Silverman comme violoniste solo ainsi que Helga Davis, Kate Moran, Jasper Newell, Charles Williams et les danseurs de la Lucinda Childs Dance Company. Cette performance a été enregistrée au Théâtre du Châtelet de Paris, en France, en 2014.

 



15 décembre 2024

miroirs et liens • le cabinet du docteur brunet


 


 

Vendredi 26 juin 2020, 18h00

 

Savez-vous comment, dans la Bible, le royaume des morts est appelé ?  « Sheol » ! L’étymologie du mot veut dire littéralement LA QUESTION. Ceux qui partent tombent dans la question et laisse l’autre sans réponse.

 

Docteur Claire Brunet

Psychanalyste

14 décembre 2024

jeanne dielman...


 

Jeanne Dielman 23, Quai Du Commerce, 1080 Bruxelles, film de Chantal Ackerman (1976) – 3h21 –

 

Il ne se passe rien. Seulement les gestes quotidiens d’une veuve au foyer, mère d’un adolescent de 15 ou 16 ans. Pour subvenir à leurs moyens, elle se prostitue et conserve l’argent de son travail dans une soupière placée sur la table de la salle à manger. Plans fixes magnifiques. Récit répétitif. Après trois heures de projection, Chantal Ackerman montre la chambre des rencontres. Jeanne jouit enfin et, décontenancée par ce viol libérateur, poignarde l’homme qui vient de la sauver. Elle s’assoit et reste immobile jusqu’au générique de fin. Film de 1976 à la mode 2024. La femme sort son pénis. L’homme pénétré meurt. Le sexe est une pure invention et c’est pour cela qu’il est possible d’en changer à volonté disent les esprits d’avant-garde de 2024, ceux qui n’ont pu être éjectés du ventre de la femme coupable.

 Mon avis : le répétitif dans l’immobilité. Amusant, fascinant, exaspérant. La vie dans sa plus parfaite fondamentale. Le miroir de Jeanne Dielman, 23 quai di Commerce,1080 Bruxelles, film de Chantal Akerman (1976 - 201 minutes). Chef-d’œuvre absolu.  

02 décembre 2024

miroirs et liens • le cabinet du docteur brunet


 


 

Vendredi 29 mai 2020, 18h00

 

L’empathie envers les autres suppose de connaître ses propres émotions. Le sauveur n’a pas d’émotion. Il sauve. Vouloir le bien de l’autre, le bien pour l’autre, savoir ce qui est bon pour lui est un poison. Il s’agit d’interpréter ce fantasme du sauveur, en trouver l’origine, repartir du schéma familial qui vient d’être mis à jour, qui semble de nature à interpréter les déterminants mêmes de son désir.

 

Docteur Claire Brunet

Psychanalyste